🎶 Ce qu’il apporte à l’atelier

Connexion aux forces souterraines : La Source du Mirail jaillit d’un silence ancien, d’une profondeur oubliée. Ici, ce n’est pas l’eau qui bouge, c’est la Terre qui parle. Chaque goutte porte l’écho des temps immémoriaux. Dans ce lieu, la pulsation du tambour répond à celle de la roche, du courant invisible. C’est une alliance entre l’invisible et la matière, entre l’appel et la réponse.

Un creuset pour l’ancrage : Entouré de chênes, de pierres chaudes et de mousse fraîche, le vallon du Mirail invite à poser les pieds, à s’arrêter. L’eau, même discrète, murmure ce que l’on n’écoute plus. Ici, on ne s’agite pas : on écoute, on ressent, on s’enracine. Chaque geste sur le tambour est comme une offrande rendue au lieu, un retour au sacré du faire simple.

Un sanctuaire naturel, préservé et vivant : Ni trop vu, ni trop caché, le Mirail est un passage. Un entre-deux. Accessible mais protégé. C’est un espace de cercle naturel, où les sons se répercutent doucement, et où chacun peut trouver sa place sans bruit. Le groupe y devient tribu, en lien avec l’eau, la pierre et l’air.

Mémoire du vivant, mémoire de l’eau : Sous les pieds, une terre chargée d’histoire : néolithique, médiévale, vivante. L’eau du Mirail a traversé les âges, irrigué les cultures, soutenu les bâtisseurs, les rêveurs, les guérisseurs. Créer un tambour ici, c’est réveiller ce souvenir. C’est s’inscrire dans une lignée d’êtres qui savaient écouter la source, avant même de savoir parler.

Un lieu d’émergence et de passage : Le Mirail ne retient rien. Il fait jaillir. Il libère. Créer son tambour ici, c’est comme capter ce mouvement : passer du silence à la vibration, de l’intérieur vers l’expression. C’est un rite doux et puissant à la fois. Une naissance. Un premier battement en soi, qui trouve écho dans la nature tout autour.